PROTECTION JURIDIQUE DES FORÊTS
Au cours des 19 dernières années, la Roumanie a perdu autant de superficie de forêt que d’autres pays au cours du siècle dernier. Une perte aussi soudaine et catastrophique a mis en évidence la nécessité impérative de protéger ce qui restait des forêts grâce à un effort combiné, visant à protéger la biodiversité, à reconstruire les forêts existantes, à prévenir efficacement les incendies de forêt et à réglementer l’exploitation du bois.
Jusqu’à récemment, l’obligation de se conformer aux lois destinées à protéger les forêts roumaines était plus évitée ou ignorée que appliquée et respectée. Cela était dû d’une part aux pauvres qui, pendant les mois d’hiver, dépendent du bois coupé illégalement et de l’autre à ceux qui, à cause de la cupidité, ont simplement choisi d’ignorer la loi et les graves effets de la déforestation incontrôlée.
En mars 2008, le Parlement roumain a adopté par la loi 46/2008 un nouveau code forestier (ci-après le « code forestier »). Comme la loi précédente a été modifiée d’innombrables fois et que la confusion créée par ces modifications a elle-même conduit à de nombreux actes de démantèlement, le Parlement a dû repenser un nouveau Code forestier. Ce nouveau Code forestier va à l’escient la volonté du gouvernement de prévenir la déforestation incontrôlée, de sensibiliser le public au danger de la déspadurition et de mettre en œuvre une loi mieux messiable et plus compréhensible.
Propriété des forêts en Roumanie
Le Code forestier stipule que les forêts peuvent faire l’objet de biens publics et privés, mais quelle que soit la forme de propriété, les forêts sont d’intérêt national, s’inscrivant ainsi dans le domaine de la protection de l’État et non des autorités locales. La loi permet aux propriétaires forestiers, qui sont des particuliers, de les utiliser, de les vendre ou de les aliéner, mais seulement dans le respect des dispositions du Code forestier, qui limite l’exercice de la propriété et interdit expressément toute construction sur le fond forestier.
Les forêts appartenant à l’État sont gérées par la Direction nationale des forêts (ROMSILVA (ci-après ROMSILVA), qui fonctionne sous l’autorité du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Les forêts appartenant publiquement à des unités administratives et territoriales sont gérées par des coopératives forestières privées.
Le code forestier prévoit que les forêts faisant l’objet d’une propriété privée ne peuvent être divisées en lots de moins d’un hectare. Cette limitation s’applique à la fois aux alizés inter vivos et à ceux de mortis causa. Toutefois, si, par la procédure successorale, la propriété doit être divisée en lots inférieurs à un hectare, l’héritage sera constitué en faveur d’un ou de plusieurs successeurs jusqu’à concurrence de la limite minimale légale (1 hectare) et, en retour, le ou les bénéficiaires devront verser une lance aux autres héritiers. Le montant payé en compensation peut provenir soit de la division de l’ensemble du patrimoine, soit des fonds propres de l’héritier bénéficiaire.
Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, les dispositions de la loi exigent que les forêts soient placées sous administration spéciale. Il oblige les titulaires de droits de propriété, tant publiques que privées, à s’attarder sur les forêts. Selon le Code forestier, la gestion privée des forêts est effectuée par l’intermédiaire d’ocoales forestières privées, qui fonctionnent légalement de la même manière que les associations et les fondations. Pour cela, les propriétaires – des particuliers peuvent organiser eux-mêmes de tels ocoales forestiers ou faire appel à de telles entités déjà créées. Les ocoales forestiers peuvent fonctionner soit de manière indépendante, soit sous contrat avec d’autres hauts fonctionnaires et bénéficiant de plus de ressources. En créant ou en adhérant à de telles entités, les propriétaires – les particuliers s’occupent des obligations qui leur sont données par le code forestier en ce qui a pour vue d’assurer l’administration et les services spécialisés relatifs à l’entretien des forêts.
En conséquence de l’importance particulière que la Roumanie accorde au fonds forestier, le Code forestier prévoit que toute activité ou toute activité de nature à porter préjudice au fonds forestier est considérée comme une infraction.
Droits d’exploitation
En ce qui concerne l’exploitation forestière, le propriétaire doit se conformer aux dispositions particulières relatives à l’exploitation du bois et du fonds cinématographique. Le défrichement ne peut être effectué qu’après autorisation spéciale à cet effet.Le bois ne peut être exploité que par des sociétés certifiées et agréées pour l’exercice des activités de coupe et de transport du bois. Les propriétaires privés peuvent exploiter eux-mêmes les forêts qu’ils ont en propriété jusqu’à la limite maximale de 20 mètres cubes par an. Ils peuvent également exploiter librement les arbres qui ont été accidentellement retirés des racines ou qui ont été abattus illégalement. Les arbres restants doivent être marqués en vue d’être abattus par les autorités compétentes pour les exploiter. La chasse aux animaux du fonds forestier est également soumise à des conditions limitatives.
• Exploitation des ressources naturelles: charbon, pierre, agrégats minéraux, minéraux et eaux minérales
• Sites touristiques – hébergement touristique, établissements de culte, sites sociaux et médicaux, construction hydrotechnique, sources d’eau potable
• Logements ou maisons de vacances – cette situation n’est spécifique qu’aux forêts privées et uniquement si les conditions suivantes sont respectées: tant le terrain que la construction doivent être la propriété de la même personne et la superficie maximale (y compris la construction, voies d’accès et d’clôture) ne dépasse pas plus de 5% de la superficie totale de la forêt privée, mais pas plus de 200 mètres carrés
• Objectifs forestiers installés avant 1990, qui sont inclus dans les installations forestières en vigueur le 1er janvier 1990, dans la catégorie « occupations et litiges ».
• Les terres dédouanuement doivent être inscrites dans des aménagements forestiers et être administrées ou services forestiers dans les trente jours suivant l’approbation du retrait définitif du fonds forestier. De plus, les terres défrichées doivent être boisées pendant une période maximale de deux saisons de végétation.
• Dans les comtés où les forêts se trouvent sur moins de 16 % de leur superficie totale, la compensation doit être effectuée avec des terres du même comté. L’objectif d’une telle conditions est évident: il est désireux de protéger le fonds forestier de chaque comté tout en pourcentage des terres confinées en son sein.
• Taxe pour le retrait définitif des terres du fonds forestier
• Contrevaleur du prix du marché pour le terrain
• Contre-valeur de la perte de croissance résultant de l’exploitation de la masse boisée avant l’âge de l’exploitation technique, c’est-à-dire la différence de valeur entre les montants qui auraient été obtenus si le bois avait été exploité à maturité et ce qui a été obtenu par exploitation à ce moment-là et à ce stade de croissance
• La contrepartie des objectifs désaffectés qui pourraient se trouver sur le terrain
• Les coûts d’installation et d’entretien de la végétation forestière jusqu’à l’âge adulte.
Outre la procédure de retrait du fonds forestier d’une superficie de terre par sa compensation, les intéressés ont également la possibilité d’occuper un terrain forestier pendant une période prédéterminée, terrain qui est nécessaire à une fin donnée, mais qui ne dépasse pas dix ans. Pour les terres forestières occupées, l’occupant doit payer un loyer à son gestionnaire ou à son propriétaire. Le loyer est payé le 31 janvier pour l’année où il est dû et est calculé en fonction des dispositions légales en vigueur le 1er janvier. En outre, pour les terres temporairement retirées du fonds forestier, conformément au code forestier, l’occupant doit payer une série d’obligations interdictions. Toutes ces obligations doivent être payées à l’avance à la remise-réception des terres retirées du fonds forestier.
Conclusions
À propos de l’auteur